F. Yerly-Brault (Vert·e·s)
Question
L’acide trifluoroacétique (TFA), est un polluant éternel de la famille des PFAS. C’est aujourd’hui le produit chimique le plus largement répandu dans les eaux de surface et les eaux souterraines de Suisse, comme d’Europe. Produit de dégradation des fluides frigorigènes et de certains pesticides, il est soupçonné par l’Office allemand de sécurité alimentaire d’être un perturbateur endocrinien, nuisant notamment à la fertilité. L’agence européenne des produits chimiques étudie actuellement son classement comme métabolite pertinent, cas échéant des valeurs limites strictes seraient introduites également en Suisse, à l’image de l’affaire du chlorothalonil en 2020.
En réponse à ma question n° 376, le Conseil communal répond, en collaboration avec Eau de Fribourg, que le TFA ne fait pas l’objet de mesures dans l’eau potable de la ville de Fribourg. Pourquoi n’est-ce pas le cas et pourquoi Eau de Fribourg ne mène-t-elle pas un suivi des substances soupçonnées par les autorités de régulation? Comment cette absence de visibilité permet-elle une approche selon le principe de précaution pour préserver à long terme la ressource eau et ainsi notre santé?
Réponse partielle du Conseil communal
En ce qui concerne les TFA, nous sommes dans une situation similaire à celle qu’il y a eu quelques années avec le chlorothalonil, lorsque tous les distributeurs évaluaient la pertinence de mesurer certaines substances en l’absence de valeur limite. Nous vous répondrons de manière plus circonstanciée lors de la prochaine session.