V. Grady (PLR), O. Gex (PLR), D. Krienbühl (PLR) et J.-P. Wolhauser (PLR)
Développement du postulat
Nombreux sont les mégots jetés dans la nature, les rues et à travers les grilles d'égout. A Genève, quelque 476'000 mégots souillent quotidiennement le domaine public. Ces gestes ont des conséquences néfastes notamment sur nos rivières, sols et végétaux. Car les mégots sont chargés en substances toxiques et composés de plastiques. Selon des statistiques, un mégot peut à lui seul polluer jusqu'à 500 litres d'eau et mettre jusqu'à une dizaine d'années pour se dégrader totalement (les filtres se décomposent après un ou deux ans, mais l'acétate de cellulose, un des composants, met près de dix ans à se biodégrader). Comme ces déchets sont très difficiles à ramasser de par leur taille et leur accessibilité (ils se nichent un peu partout), il importe d'améliorer les comportements des Fribourgeois-e-s, d'autant que le ramassage des mégots coûte cher à la collectivité (30 millions par an à Genève). Fort de ce constat, nous demandons au Conseil communal de:
- Quantifier le volume de déchets et plus particulièrement de mégots jetés dans les rues et les parcs ainsi qu'à l'orée de ceux-ci, comme à Genève (vélos équipés de caméras, compteurs à mégots…)
- Sensibiliser les usagers-ères du domaine public à jeter leur mégot dans un cendrier à l'instar de l'action anti-mégots mise sur pied en Ville de Genève
Fribourg, le 16 décembre 2020