Question n° 112 - Terrain de football du Schoenberg

S. Delaloye (PS), I. Mosoba (PS)

Question

Dimanche 21 août 2022, date emblématique inscrite désormais dans la vitrine des exploits du FC Schoenberg. Cette équipe, dont nous pouvons dire que nous sommes toutes et tous fiers ont fait vibrer, pas seulement le Schoenberg, mais tout le canton, en affrontant la fameuse équipe des Young Boys devant plus de 4'800 spectateurs·trices.

Nous devons le dire, c'est avant tout la fierté de tout un quartier qui a été démontrée ce jour-là. Désormais, plusieurs jeunes, filles comme garçons, tenteront, nous l'espérons, de s'inspirer de ces jeunes talents et d'étoffer les différentes équipes que composent ce club désormais connu.

Vous comprendrez dès lors notre déception et notre inquiétude lorsque nous réalisons le manque cruel d'infrastructures sportives composant le terrain du Schoenberg, et particulièrement l'absence d'un terrain adéquat pour ce club.

Notre collègue, Marc Vonlanthen, a posé une question en ce sens le 14 septembre 2021, il y a une année de cela. Il lui a été répondu: "Concernant un éventuel terrain de football sous le pont de la Poya, les discussions n'ont à ce stade pas bougé". En gros, aucune explication supplémentaire ne nous a été donnée à ce stade.

Certes, notre préambule est long, mais la question est simple: quid de ce terrain et pourquoi rien n'a encore été entrepris?

Réponse du Conseil communal

1.

Le Conseil communal, depuis, a envoyé une délégation pour négocier avec le propriétaire en question. Elle est revenue avec des informations pas du tout positives. En effet, ce que le propriétaire souhaitait pour entrer en matière était impossible pour la Commune. Ce n'est pas une question de somme. En fait, il souhaite des choses que l'on n'a pas. Il veut une monnaie d'échange que nous n'avons pas. Ce n'est pas une question de montant. Dans la mesure où le Conseil communal est dans l'impossibilité de fournir ce que le propriétaire souhaiterait, le dossier est resté au point mort. Cela n'empêche pas que du côté du Service des sports les réflexions continuent pour trouver des solutions. Un dialogue avec le club de football du Schoenberg est régulier. J'ai encore vu une délégation du club il y a deux semaines. On joue "à livre ouvert", si vous permettez que je le dise comme ça. Nous sommes conscients de la situation et du fait que le niveau de jeu du FC Schoenberg ne correspond plus avec le terrain de Mon-Repos, en tout cas pour certaines de ses équipes. Il va falloir trouver des solutions, que j'entrevois pour le moment sur le stade Saint-Léonard, parce que ce terrain correspond au niveau de jeu des premières équipes du FC Schoenberg. Cela nécessite un dialogue avec la Commission du stade de manière à pouvoir avoir suffisamment d'heures de jeu pour le club. Ces discussions ont lieu. J'en ai eu en tant que membre de la Commission du stade avec les différentes parties prenantes et j'ai le sentiment que pour palier au plus pressé on pourra trouver les heures de jeu nécessaires pour le FC Schoenberg au stade de Saint-Léonard. Je n'ai pas d'autres éléments à ajouter.

2.

Sous l'angle juridique, je peux confirmer que ce n'est pas faute d'avoir essayé de trouver un terrain dans le quartier du Schoenberg. Il n'y a simplement soit plus de poches disponibles, soit il y a en a une que vous avez citée tout à l'heure. Le seul moyen d'obtenir la maitrise de ce terrain serait la procédure d'expropriation et là on peut partir du principe qu'avant dix ou quinze ans nous n'aurons rien, vu les voies de droit et la complexité. Ce n'est même pas sûr que les conditions nécessaires soient remplies pour une procédure d'expropriation. Ce n'est vraisemblablement pas le cas. Je vous confirme que cela fait dix ans que le Conseil communal se pose la question de savoir comment répondre à ce besoin, qui est évident, car il reconnaît le caractère intégratif du FC Schoenberg. Les pistes poursuivies aujourd'hui par le Service des sports sont vraisemblablement les plus pertinentes. On a vu ce qu'il se passe au niveau cantonal, sans citer d'exemple précis, quand on planifie des projets sur un terrain dont on n'a pas la maitrise complète. Ça s'enlise et dix ans plus tard on n'a toujours rien.

 

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