Question n° 50 - Utilisation des arceaux à vélo sur le territoire communal 

G. Collaud (CG-PCS)

Question

J'ai une question divisée en deux sous-questions concernant l'utilisation des arceaux à vélo sur le territoire communal.

  1. Arceaux à vélo sur la Planche-Supérieure. On se souvient peut-être de la mini polémique qui avait éclatée lorsque la Ville avait installé des arceaux à vélo près de la fontaine Saint-Jean sur la Planche-Supérieure. J'avais noté à l'époque, à propos de la Planche-Supérieure, que la pose d'un horodateur, ainsi que le parcage des voitures à proximité de la fontaine, n'avaient pas suscité la même indignation. Ceci étant dit, il avait été annoncé que ces arceaux seraient rapidement déplacés. La première étape a effectivement été réalisée, puisque les arceaux ne sont plus là depuis près de deux ans. Qu'en est-il de la seconde étape, à savoir l'installation des arceaux sur un autre lieu de la Planche-Supérieure?
     
  2. Est-ce que le Conseil communal peut confirmer que la pose d'arceaux à vélo de manière générale est systématique sur les places de parc à vélo de la ville? Si cela n'est pas le cas, peut-il en donner des raisons?

Réponse du Conseil communal

En effet, il y avait eu une polémique suite à l'installation d'arceaux à vélo près de la fontaine à la Planche-Supérieure. J'avais demandé qu'on les enlève, car il y a probablement eu un manque de réflexion quant à leur installation. Je partage avec vous le fait qu'une voiture et un horodateur sur cette place ne sont pas plus heureux qu'un arceau ou qu'un vélo, mais ce sont des jugements tellement personnels que je peux imaginer qu'il y a autant d'avis que de personnes dans cette salle. Ceci dit, vous avez raison, nous n'avons pas réinstallé ces arceaux ailleurs, sur la Planche-Supérieure. Par contre, en 2020, dans le quartier de la Neuveville, nous avons posé 15 places vélo avec arceaux dans le secteur des Grandes-Rames, certes, de l'autre côté du pont, mais je dirais à une distance qui peut raisonnablement être parcourue à pied. Pour ce qui est de la Planche-Supérieure, nous sommes sur un site sensible, nous l'avons tous compris. Néanmoins, nous souhaitons et sommes en train d'étudier une possibilité qui nécessite encore une coordination entre les directions et les secteurs concernés. C'est une possibilité, qui pourrait, je le mets au conditionnel, voir la pose de quelques arceaux et la création de quelques places de parc sur la surface bitumée qui se trouve dans le secteur de l'ancien restaurant Schild. Comme je le dis, ce sont des réflexions qui ne sont pas encore totalement abouties. Pour ce qui est de la pose systématique d'arceaux, je vous donne des compléments. D'une manière générale, aujourd'hui, le Service de la mobilité pose systématiquement des arceaux quand il crée des places pour les vélos. On peut voir aussi que l'on a essayé, la législature passée, de faire un rattrapage, à savoir que l'on avait un grand mélange entre les places pour les vélos et les places pour les deux-roues motorisées. D'ailleurs, cela a été soulevé par M. le Conseiller général C. Rugo qui trouvait que ce mélange était mieux. Apparemment, ce n'est pas l'avis de tous les membres du Conseil général dans cette salle. C'est vrai que dans la mesure où, dans la planification de l'Agglomération, la mobilité douce fait partie de décisions qui ont été démocratiquement prises dans le même cercle - la volonté de faire la promotion des deux-roues motorisées n'est pas une volonté affichée, une volonté politique - ce n'est pas le cas partout, mais chaque fois que l'on peut, on sépare les deux-roues motorisées des deux-roues non motorisées. On essaie de favoriser ces emplacements, en plus de la pose d'arceaux, dans des endroits les plus centrés et les plus confortables. En général, oui, nous mettons des arceaux sur les places pour les vélos.

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