En adhérant à la Charte des Jardins (conditions d'adhésion): 
  • je confirme avoir pris connaissance des onze bonnes pratiques de la Charte des Jardins ;
  • je prends l’engagement moral de les mettre en pratique, complètement ou partiellement, et de respecter l’esprit de la Charte ;
  • je prends note que ce document n’a pas de valeur contractuelle et qu’il ne peut servir à quiconque pour exercer une contrainte envers moi, mes proches ou le terrain que j’occupe ;
  • je peux à tout moment me retirer de la Charte des Jardins tout en annonçant cette décision par courriel
  • j’accepte que la Ville de Fribourg localise et publie uniquement l’emplacement (jardin, balcon, rebord de fenêtre) dans le portail cartographique sitecof.ch et des statistiques d’évolution des surfaces gérées écologiquement sur son territoire.
Si votre commune n'est pas membre de la Charte des jardins, vous pouvez adhérer directement auprès de la plateforme energie-environnement.ch.
Je suis:
Type de jardin:
Pied d'immeuble: espace vert autour d'un immeuble, d'une propriété privée.
Langue du logo
J'annonce que je souhaite respecter les bonnes pratiques suivantes:
Je m'engage à ne plus utiliser systématiquement de biocides sur ma pelouse (herbicides sélectifs, produit antimousse, etc.). Pour permettre aux fleurs et aux insectes d'accomplir leur cycle de vie, je m'engage à laisser pousser une bande d'herbe - par exemple le long d'une haie ensoleillée ou sur un talus - et à ne pas la tondre tant qu'il y a des fleurs. Si je dois créer une nouvelle pelouse je choisis un mélange de graminées ne demandant pas de traitements chimiques. J'envisage aussi les mélanges "gazon fleuri" ou "prairie fleurie" - d'origine indigène - pour les coins qui n'ont pas besoin d'être tondus toute l'année.
Pour offrir de la nourriture aux oiseaux, aux écureuils et à la faune en général, je m’engage à planter aussi dans ma haie et sur mon terrain des espèces sauvages indigènes (originaires de la région). Lorsqu’il s’agit de renouveler tout ou partie de la haie, des arbustes ou des arbres, je privilégie les espèces sauvages indigènes. Pour ne pas déranger les oiseaux au nid, j’évite de tailler la haie entre mars et septembre. Lors de la aille, je préserve les fruits.
Pour ne pas favoriser l'expansion des plantes exotiques envahissantes dans la nature, je renonce à planter les espèces suivantes: arbre à papillons, Grande balsamine ou Impatiente glanduleuse, Grande berce du Caucase, Renouée du Japon, Solidage géant et Solidage du Canada.
Pour éviter de tuer ou de mutiler des animaux qui pourraient hiberner ou nicher, j'évite de détruire mon vieux tas de branches et de feuilles durant la période de nidification et d'hibernation. Je le fais en août et septembre. Je respecte l'interdiction des feux de jardin.
Pour créer des abris pour la faune et favoriser la biodiversité, je m’engage à laisser dans un coin du jardin – toute l’année – un tas de bois, de cailloux, de feuilles mortes, ainsi que des espaces d’herbes sèches. Lorsque je taille les arbres et les buissons, j’épargne quelques branches mortes ou creuses qui serviront d’abri pour la faune (pour autant qu’elles ne constituent pas un danger si elles tombent).
Pour ma propre santé et pour préserver l’eau potable et la biodiversité, je m’engage à utiliser le moins possible de biocides (pesticides). Si besoin, je choisis des biocides d’origine naturelle. Je respecte la loi en renonçant à utiliser des herbicides sur les allées et les bords de chemins. Si nécessaire, je leur préfère le désherbage thermique. Si je dois planter ou changer des rosiers, je choisis des variétés résistantes aux maladies.
Pour éviter d’intoxiquer la petite faune, et notamment les hérissons prédateurs des limaces, je renonce aux granulés antilimaces au métaldéhyde. Je leur préfère ceux à l’orthophosphate de fer, voire mieux : je chasse les limaces à la main, au petit matin ou en soirée.
Pour faciliter le déplacement des hérissons et de la petite faune, je m’engage à laisser (ou à créer) au moins un passage avec chaque jardin voisin (environ 12 x 12 cm). Bien sûr, j’en parle auparavant aux autres propriétaires, afin qu’ils comprennent le but et la nécessité de ces passages. Lorsque je taille les arbres, je pense aux écureuils en n’interrompant pas la continuité de leur passage.
Pour tenter d’avertir les oiseaux de l’arrivée de mon chat, je m’engage à l’équiper d’une clochette (ou d’un grelot) qui tinte facilement, sinon il apprend à se déplacer sans la faire sonner. Je le garde à l’intérieur durant quelques jours, si je remarque que de jeunes oiseaux sont sortis du nid et sont nourris à terre par leurs parents (mai, juin).
Pour éviter les noyades d’animaux, je m’engage à faciliter leur sortie de la piscine, par exemple en disposant en permanence une petite planche non glissante (10 cm de large, avec des rainures antiglisse ou des petites réglettes) qui permet à la petite faune de ressortir de l’eau. Pour ne pas provoquer de noyades de papillons et d’autres animaux, j’évite de laisser la piscine éclairée inutilement.
Pour préserver la vie nocturne et le repos de tous, je m’engage à éteindre l’éclairage du jardin lorsqu’il est inutile (après 22 h). Je choisis des lampes qui renvoient la lumière vers le bas, plutôt que des modèles qui éclairent le ciel tous azimuts. Je choisis des lampes LED avec une température de couleur de 2700°K ou moins (warm white, blanc chaud), car elles attirent moins les insectes.