Discours inaugural de l'année présidentielle par M. Christophe Giller

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement notre collègue et Doyen d’âge sup­pléant, Daniel Gander, pour avoir mis ce Conseil sur les bons rails. J’aimerais également remercier la dorénavant Présidente émérite, Lise-Marie Graden pour son travail, son aide et bien évidemment ses apéros lors de cette dernière année. Enfin, je voudrais vous remercier tous pour votre soutien lors de mon élection. Je profite également de cet instant pour féliciter les scrutateurs et leurs suppléants, ainsi que M. Pierre-Alain Perritaz pour son accession à la vice-présidence. Je me réjouis de collaborer avec vous.

2016 aura un caractère historique pour la ville de Fribourg, non pas parce que nous siégeons à nou­veau dans la salle du Grand Conseil, ni parce que cela fait dix ans que l’UDC a fait son entrée au Con­seil général, non plus parce qu’il y a pour la première fois un Président du conseil général UDC, mais bien parce qu’il y a 500 ans, la paix perpétuelle entre la France du roi François Ier et la Confédération Helvétique était signée à quelques pas d’ici, aux Cordeliers à Fribourg. Mais pourquoi, en 1516, se réunir dans une cité qui n’était membre de la Confédération que depuis 35 ans?

François Ier, König von Frankreich, hatte die Bedeutung von Freiburg erkannt: Die Zweisprachigkeit der Stadt erlaubte es ihr, als Brücke zwischen Frankreich und den 12 anderen, allesamt deutschspra­chigen Kantonen zu dienen.

500 Jahre später ist Freiburg immer noch zweisprachig. Allerdings geht diese Zweisprachigkeit für viele unserer Mitbürger leider nicht über die Einrichtung von Fribourg/Freiburg Tafeln am Bahnhof hinaus. Aber um echte Zweisprachigkeit zu erreichen, bleibt viel zu tun. Das ist unsere Aufgabe.

Fördern wir mit allen Kräften zweisprachige Schulen. Ermuntern wir die Verkehrsbetriebe zur Zwei­sprachigkeit. Warum nicht eine Buslinie 4 "Gare/Bahnhof"? Oder eine Haltestelle "Hopital Cantonal/ Kantonsspital"? Oder auch zweisprachige Fahrkarten? So setzen wir Zeichen. Seien wir Vorbild. Be­ginnen wir damit, die Traktanden unserer Sitzungen auf deutsch und französisch zu erstellen!

Die Fusion Grossfreiburgs wird die Zweisprachigkeit der jetzigen Stadt auf eine harte Probe stellen. Sie könnte sie im schlimmsten Fall beenden. Heute sind etwa 20 Prozent der Stadt deutschsprachig. Nach der Fusion wären es nur noch etwa 10 Prozent.

Aber die Zweisprachigkeit muss als Stärke für das zukünftige Grossfreiburg gesehen werden. Diese ist mit allen Kräften zu wahren. Sie öffnet wirtschaftliche und kulturelle Vorteile in der Schweiz und in Europa.

Toutefois, la fusion et le bilinguisme ne seront pas les seuls enjeux de cette législature et ceux-ci ne vont certainement pas provoquer de clivage gauche-droite. D’autres sujets, que je ne citerai point, vont certainement provoquer des débats un peu plus houleux, mais il est important de se rappeler pourquoi nous sommes tous ici. Nous avons été élus par le peuple et nous le représentons. Bien que Fribourg soit la ville la plus dangereuse de Suisse, montrons l’exemple au sein de ce Conseil en se respectant mutuellement et en ayant toujours des discours constructifs. Personne ne pourra changer seul l’aspect de la ville, mais en unissant nos forces, nous pourrons parvenir à ce que tout le monde souhaite: Freiburg, eine Stadt mit hoher Lebensqualität!

Je vous remercie pour votre attention.

Fribourg, le 25 avril 2016