F. Müller (PS), S. Delaloye (PS), E.-L. Niederhäuser (PS), S. Jordan (PS), M. Jordan (PS), S. Gerber (PS)
Développement du postulat
Explication
Fribourg est une ville de petits appartements. Bien que la ville de Fribourg ne souffre pas d'une pénurie de logements d'un point de vue statistique, elle manque de grands logements de 4 pièces et plus. Les personnes, et plus particulièrement les familles, à la recherche d'un logement sont confrontées à cette pénurie, que le Conseil communal a déploré à maintes reprises. La dernière enquête de l'Observatoire du logement et immobilier a confirmé que 9067 appartements (soit 75% des logements recensés), ont une superficie de 1 (2028), 2 (2770) et 3 pièces (4269). En revanche, seuls 2427 appartements de 4 pièces, 466 de 5 pièces et 72 de 6 pièces ont été recensés[1].
Les nouvelles constructions et les rénovations en cours, ainsi que les immeubles résidentiels en projet, ne changent pas la donne. Les investisseurs espèrent réaliser des marges bénéficiaires plus importantes avec des petits appartements et des studios, qu'ils souhaitent louer par exemple aux étudiant·e·s.
Cette pénurie de grands logements dans certains secteurs a pour conséquence que de nombreuses familles avec plusieurs enfants ne trouvent pas de logement convenable en ville et sont contraintes de déménager dans l'agglomération ou ailleurs dans le canton. Cette situation est intenable. En outre, la ville perd ainsi des recettes fiscales considérables.
Le postulat demande donc au Conseil communal d'examiner les possibilités, au niveau juridique et des règlements, pour déterminer si des mesures en faveur des grands logements sont envisageables. Il doit notamment déterminer s'il est possible d'exiger des maîtres d'ouvrage qu'ils construisent ou rénovent un certain pourcentage de logements de 4, 5 et 6 pièces. Le pourcentage est laissé à la discrétion du Conseil communal. Les auteurs du postulat estiment qu'un pourcentage de grands logements pour les familles aux alentours de 50% est approprié si l'on veut remédier à la pénurie à moyen et long terme. Il faut également veiller à ce que parmi les grands appartements, il y ait suffisamment d'appartements de 5 pièces et plus.
Erläuterung
Freiburg ist eine Stadt der Kleinwohnungen. In der Stadt Freiburg herrscht zwar statistisch kein Wohnungsmangel, doch fehlen die grösseren und grossen Wohnungen von 4 und mehr Zimmern. Wohnungssuchende, insbesondere Familien, sind mit diesem Mangel konfrontiert, der Gemeinderat bedauert ihn bei vielen Gelegenheiten. Die jüngste Erhebung des Wohnungs- und Immobilien- Monitors hat bestätigt, dass 9067 oder 75% der erfassten Wohnungen die Grösse von 1 (2028), 2 (2770) und 3 (4269) Zimmern haben. Hingegen wurden nur 2427 Wohnungen mit 4 Zimmern und sogar nur 466 mit 5 Zimmern und 72 mit 6 Zimmern erfasst[2].
Die laufenden Neu- und Umbauten sowie Wohngebäude in Planung ändern offensichtlich nichts an dieser Situation. Die Investoren erhoffen sich grössere Gewinnmargen mit kleinen Wohnungen sowie mit Studios, die sie beispielsweise an Studierende vermieten wollen.
Diese sektorielle Wohnungsnot hat zur Folge, dass zahlreiche Familien mit mehreren Kindern in der Stadt keine geeignete Wohnung finden und gezwungen sind, in die Agglomeration abzuwandern. Diese Situation ist unhaltbar. Ausserdem verliert die Stadt dadurch erhebliche Steuereinnahmen. Das Postulat ersucht deshalb den Gemeinderat, die rechtlichen und reglementarischen Möglichkeiten zu prüfen, ob Massnahmen zugunsten von grossen Wohnungen möglich sind. Er soll insbesondere abklären, ob ein Pflichtanteil für Wohnungen mit 4, 5 und 6 Zimmern bei Neubauten und Umbauten von den Bauherren verlangt werden kann. Der Prozentsatz liegt im Ermessen des Gemeinderats. Die Postulanten halten einen Anteil von 50% für angemessen, wenn der Mangel mittel- und langfristig behoben werden soll, wobei ein ausreichender Anteil an grossen Wohnungen mit mindestens 5 Zimmern verlangt werden muss.