B. Noll (Vert·e·s), G. Bourgarel (Vert·e·s), D. Ruffieux (Vert·e·s)
Développement du postulat
Les travaux de construction de la place du Petit-Saint-Jean ont commencé et devraient durer jusqu'à fin 2027.
Comme communiqué par le Conseil communal, ils entraîneront des répercussions sur le trafic motorisé, ainsi que sur l'accessibilité du quartier de l'Auge et de l'ensemble de la Basse-Ville. Nous sommes d'avis que c'est l'occasion idéale de tester des alternatives au transport individuel motorisé pour l'accessibilité et la circulation dans le quartier de l'Auge et de la Basse-Ville. Dans l'idéal, les mesures initiées dans le cadre du chantier modifieront les habitudes de déplacement et perdureront au-delà des travaux.
Par ce postulat, nous demandons donc au Conseil communal d'étudier et de promouvoir de telles alternatives, d'inclure dans ses réflexions des offres pour les personnes à mobilité réduite et de nous fournir un rapport sur les mesures qui ont été testées et les expériences faites avec les différentes mesures.
A titre de pistes de réflexion sur les alternatives au TIM, nous proposons ce qui suit:
Station Publibike près de l'école de l'Auge, où se trouvent de nombreuses places de parc et où les pendulaires qui se rendent habituellement en voiture à leur lieu de travail en Basse-Ville (Service des biens culturelles, Service archéologique etc.) pourraient passer au vélo (ou au bus, station Sous-Pont).
Une station de vélos Publibike est également souhaitable vers l'autre entrée du quartier de l'Auge (Karrweg, Oelberg) et du côté Neuveville, par exemple à la place de parc à la route Neuve ou chez Pertuis.
Introduction d'une ligne de "(mini-)bus 4bis" via Sous-Pont, Stadtberg, ronds-points Schoenberg à la Gare et retour (voir aussi postulat n° 166).
Développement de l'offre existante de tuk-tuks ou introduction de taxis cyclo-pousses qui emmènent les client·e·s et touristes du centre-ville ou de la Gare jusqu'aux restaurants et commerces de la Basse-Ville (collaboration envisageable avec Fribourg Tourisme).
Communication positive sur la situation du trafic (plus d'espace et plus de sécurité pour les piéton·ne·s et la mobilité douce) et mise en évidence les bonnes alternatives à la voiture disponibles pour accéder et traverser la Basse-Ville.
Même si la topographie de la Basse-Ville est exceptionnelle par rapport à d'autres quartiers (nombre limité de voies d'accès, un seul axe de passage, rues très étroites), les mesures qui ont fait leurs preuves dans le "laboratoire Basse-Ville" pourraient être appliquées ultérieurement dans d'autres quartiers dans le cadre de travaux de construction.