Question n° 224 - La crue de la Sarine de novembre 2023

B. Noll (Vert·e·s) 

Question

Cela fait trois mois que la Sarine est sortie de son lit et a causé des dégâts considérables en Basse-Ville, entre autres en raison de grandes quantités de sable et de boue qui ont été déplacées par la crue sur les rives de la Sarine et parfois dans des bâtiments. La situation était menaçante.

Dans la législation de la Confédération et du Canton en matière de protection contre les crues et de protection de la population, la participation des communes est intégrée. Et c'est notre commune et ses habitant·e·s qui subissent les conséquences directes d'une crue de la Sarine et des dommages qui en résultent.

C'est pourquoi j'aimerais - en revenant sur cette crue centennale et en prévision d'éventuels autres événements de ce type - poser les questions suivantes:

1.         Quelles sont les conséquences de la crue passée pour les mesures de protection futures de notre ville contre les inondations ? Ou plus concrètement:

-           Des adaptations sont-elles nécessaires en ce qui concerne la surveillance, les voies de communication, les procédures et les compétences en cas de crue?

-           Dans quelle mesure le risque croissant d'inondations a-t-il des répercussions au niveau de l'aménagement du territoire? Je pense ici par exemple au projet de revitalisation de la Sarine.

2.         Est-il juste que les inondations de novembre dernier ont affecté l'ancienne décharge de la Pila, de sorte qu'il faut s'attendre à des pollutions en aval?

-           Si oui, des analyses du sable et de la boue qui ont été charriés sur les rives de la Sarine de notre ville sont-elles en cours? Quand peut-on s'attendre à une prise de position de la Ville ou du Canton sur une éventuelle pollution de la Sarine et de ses rives par des PCB ou d'autres substances toxiques?

-           Si aucune enquête de ce type n'est en cours, quelles en sont les raisons?

Viele Fragen, die Antworten darauf scheinen mir wichtig für alle, die in unmittelbarer Nähe der Saane leben oder ihren Arbeitsplatz haben. Jedoch auch für diejenigen, die – sobald es wieder wärmer wird – an die Saane kommen werden um zu baden oder um sich auf die neuentstandenen Sandbänke zu legen oder für ihre Kinder, die im Sand buddeln werden.

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