Question n° 398 (2021-2026) - Avenir de l'utilisation du bâtiment de l'Ancienne Poste du Bourg

T. Pochon (Vert·e·s)

Question

Le 5 juillet dernier, les autorités et la population fribourgeoise ont inauguré le secteur fraîchement requalifié des abords de la Cathédrale. Depuis ce jour, l’Ancienne Poste du Bourg a rouvert ses portes pour héberger d’ici à la fin de l’année l’exposition "Mémoires du Bourg".

Le rôle que jouera ce bâtiment au cœur de notre quartier historique et touristique reste nébuleux.

Or, sa réaffectation est une magnifique occasion qu'il s'agirait de ne pas galvauder et qu'il faudra traiter avec une vision réfléchie en lien notamment avec les potentialités culturelles du Bourg, sans - bien évidemment - céder à quelque facilité opportuniste et virer au gâchis. D'où ce besoin de clarification:

1.     Le Conseil communal a-t-il entamé des réflexions avec le propriétaire – l’Etat de Fribourg – pour clarifier l’avenir de ce bâtiment?
2.     A-t-il connaissance des éventuels projets du Canton pour l’Ancienne Poste du Bourg?
3.     Le Conseil communal est-il prêt à en faire un lieu qui corresponde aux aspirations des habitant·e·s du quartier? Ceux-ci seront-ils consultés, voire inclus, dans le projet?

Réponse du Conseil communal

Le Conseil communal est en contact depuis de nombreuses années avec le Conseil d’État – cela date en fait de la législature précédente –, y compris pour un transfert de propriété. Toutefois, l’État poursuit sa volonté d’occuper le bâtiment, donc se tient à sa stratégie d’être propriétaire des bâtiments qu’il occupe. Aux dernières nouvelles, il désirait y affecter l’état civil et la salle de mariage, d’où la fin de la collaboration pour les mariages avec la Ville à l’Atelier. Quant au rez-de-chaussée, le SBAT lui cherche une vocation. Une proposition a été faite à la Ville pour qu’elle l’occupe, mais à sa charge. Le Conseil communal a refusé cette proposition par manque de ressources et de financements, étant d’avis qu’il devait plutôt s’agir d’un mandat rémunéré.

Voilà la vision du propriétaire et de la Culture. Je passe volontiers la parole à mon collègue pour d’autres informations. 

Je peux ajouter que dans toutes ces discussions, la Ville a toujours signifié à l’Etat qu’elle souhaitait que le rez-de-chaussée soit, comme on dit en jargon, "activé"; c’est-à-dire qu’il y ait une vocation publique pour faire vivre ce lieu et la terrasse qui se trouve devant. Le Canton connaît les attentes du Conseil communal à ce sujet. Par contre, comme l’a dit M. le vice-syndic, la proposition telle qu’elle était formulée par l’Etat, dans son état actuel, n’était pas acceptable pour le Conseil communal. Cela dit, rien n’empêche l'État de s'occuper de l’activation lui-même, avec ses propres moyens, ou de donner un mandat rémunéré à un tiers pour faire vivre ce rez-de-chaussée.

 

Autres questions du conseil général