Séance du Conseil général du 7 avril

Crédit d’ouvrage pour la fin du développement urbanistique du site sportif de Saint-Léonard.

Au début de cette 34e séance ordinaire, les membres du Conseil général ont procédé à deux élections. Camille Goy (Vert·e·s), obtenant 67 voix sur 67 bulletins valables, a accédé à la présidence pour la période allant du 10 mai 2025 à la séance constitutive de 2026. Puis, Jean-Noël Gex (PLR) a été élu vice-président pour la même durée (unanimité des 64 bulletins valables).

 

Les discussions ont ensuite notamment porté sur le message n° 50, concernant la fin du développement urbanistique du site sportif de Saint-Léonard. Deux rapports de majorité et deux de minorité, venant de la Commission financière (CoFin) et de Commission de l’édilité, des constructions et des infrastructures (CEdil) ont été présentés.

 

Prenant la parole au nom de son groupe, Jean-Noël Gex (PLR) n’a pas contesté la volonté de fond, soit «améliorer la carte de visite de l’entrée de la ville et de son site sportif». Il a cependant regretté la forme: «Ce message est un fourre-tout. Nous ne sommes pas contre le projet, mais contre le mauvais timing et le manque de transparence.»

 

Johan Dick (UDC) a estimé, pour sa part, que le message est «une copie quasi identique» du n° 38 de la précédent législature. «Ce procédé soulève des questions: comment sont planifiés et engagés les deniers publics?»

 

De son côté, Jean-Thomas Vacher (Le Centre/PVL) a relevé le manque de «vue d’ensemble du site». Son groupe «a débuté la lecture de ce message avec un regard plutôt positif», avant de «déchanter». Il a demandé notamment au Conseil communal de «prioriser et de proposer des projets à des coûts raisonnables».

 

Immaculée Mosoba (PS) a rétorqué que le message «représente une suite logique et cohérente des transformations entreprises depuis plusieurs années à Saint-Léonard. Ajoutant que «cela va dans le sens d’une ville plus sûre, plus verte, plus accessible et plus agréable à vivre».

 

Maurice Page et le groupe CG-PCS n’ont pas contesté «la nécessité d’un réaménagement du secteur», mais ils ont développé trois arguments en faveur d’un renvoi du message: «son aspect dispendieux», un urbanisme «assez peu pertinent», ainsi que «les lacunes sur divers points importants, notamment financiers».

 

Prenant la parole pour les Vert·e·s, Alicia Schaller n’a vu «aucune raison, ni matérielle, ni financière» pour justifier un renvoi. Son groupe a soutenu «le Conseil communal dans sa volonté d’améliorer la situation pour les piéton·ne·s et de végétaliser cette zone minérale». Par contre, il aurait espéré «que le choix des espèces d’arbres soit indigène».

 

Claudio Rugo (PA) a lui dressé un constat: «Biodiversité, îlots de chaleur, réchauffement climatique et tout le tsoin-tsoin, c’est ce que l’on entend à chaque fois depuis un certain temps.»

 

Au final, la demande de renvoi a été rejetée par 37 voix contre 32 et 1 abstention. L’arrêté concernant le message n° 50 a lui été accepté par 41 voix contre 17 et 12 abstentions.

 

Avant la liquidation du postulat n° 156 demandant un soutien humanitaire en faveur des enfants de Gaza, Gérald Collaud (CG-PCS) a annoncé qu’il allait quitter son mandat avec effet immédiat en réaction à la réponse défavorable du Conseil communal. En fin de séance, Rana Bassil (PS) a elle aussi fait part de sa démission pour la même raison.

 

Le compte-rendu de la séance du 7 avril est disponible à l’adresse : www.ville-fribourg.ch/conseilgeneral/seances.