F. Müller (PS), L. Woeffray (PS), M. Vonlanthen (PS)
Développement du postulat
La promotion de la biodiversité dans les zones urbaines est un objectif majeur de la Stratégie Biodiversité Suisse et de son plan d'action, ainsi que du plan climat communal de la ville de Fribourg. Les surfaces dédiées à la biodiversité remplissent de nombreuses fonctions importantes. Elles offrent par exemple un habitat à la faune et à la flore, renforcent les réseaux écologiques dans les zones urbanisées, rendent les sols perméables et contribuent à réduire les îlots de chaleur. Elles répondent en outre au souhait de nombreux habitant·e·s qui souhaitent davantage de nature en ville et donc une meilleure qualité de vie.
Dans les zones urbaines, la biodiversité est toutefois souvent en conflit avec la densification. Comme le montre la Stratégie Sol Suisse de la Confédération, l'imperméabilisation des sols est aujourd'hui l'une des principales menaces qui pèsent sur les sols. En Suisse, plus d'un demi-mètre carré de sol est imperméabilisé chaque seconde. Depuis 1985, la surface imperméabilisée a augmenté de plus de 40%. Aujourd'hui, plus de 60% des sols de la surface d'habitat et d'infrastructure sont imperméabilisés[1].
De nombreuses villes réagissent à cette situation en commençant à désimperméabiliser de manière ciblée les surfaces urbaines. Toutefois, les privés peuvent également apporter une contribution significative, car de nombreuses surfaces imperméabilisées sont des propriétés privées. La désimperméabilisation et la végétalisation de parcelles privées offrent un grand potentiel pour créer des espaces favorables à la biodiversité. En effet, celle-ci bénéficie non seulement des grandes surfaces, mais aussi de nombreuses petites surfaces interconnectées. Un réseau de petites surfaces d'au moins 4 m2 tous les 50 mètres permet déjà d'avoir un impact important sur la biodiversité et la qualité de vie dans les zones urbaines[2]. Les surfaces imperméabilisées, telles que les places de stationnement privée, les chemins ou encore les places devant les maisons ou des surfaces de jardin imperméabilisées, offrent un potentiel considérable de revalorisation.
Des villes comme Zurich ou Lucerne soutiennent aujourd'hui déjà les particuliers dans la désimperméabilisation et la promotion de la biodiversité. Par le présent postulat, nous demandons au Conseil communal de suivre l'exemple de ces villes et d'examiner quelles mesures pourraient être prises pour aider les particuliers à Fribourg à désimperméabiliser et à revaloriser écologiquement leurs terrains. Nous demandons en particulier au Conseil communal d'examiner les mesures suivantes:
• Des consultations initiales gratuites afin de montrer aux particuliers sur place comment désimperméabiliser les sols et promouvoir la biodiversité à l'aide de moyens simples.
• Des aides financières pour la désimperméabilisation et la valorisation écologique ainsi que la protection du climat urbain pouvant atteindre 50% des coûts.
• Distribution gratuite ou à prix modéré d'arbustes sauvages indigènes ou d'autres plantes à haute valeur écologique pour les surfaces désimperméabilisées.
Deutsche Version:
Die Förderung der Biodiversität im Siedlungsraum ist ein zentrales Ziel sowohl der Strategie Biodiversität Schweiz und des dazugehörigen Aktionsplans als auch des kommunalen Klimaplans der Stadt Fribourg. Biodiversitätsflächen erfüllen zahlreiche wichtige Funktionen. Sie bieten beispielsweise Pflanzen und Tieren Lebensraum, stärken ökologische Netze in bebauten Lebensräumen, machen die Böden wasserdurchlässig und helfen Hitzeinseln abzuschwächen.
Ausserdem erfüllen sie den Wunsch vieler Bewohner·innen nach mehr Natur in der Stadt und damit nach mehr Lebensqualität.
In den Siedlungsräumen steht die Biodiversität jedoch oft im Konflikt mit der Verdichtung. Wie aus der Bodenstrategie Schweiz des Bundes hervorgeht, ist die Versiegelung heute eine der zentralen Bodenbedrohungen. In der Schweiz wird jede Sekunde über einen halben Quadratmeter Boden versiegelt. Seit 1985 hat die versiegelte Fläche um mehr als 40% zugenommen. Innerhalb der Siedlungsflächen sind heute über 60% der Flächen versiegelt[3].
Zahlreiche Städte reagieren darauf, indem sie beginnen, städtische Flächen gezielt wieder zu entsiegeln. Doch auch Privatpersonen können einen bedeutenden Beitrag leisten, denn viele versiegelte Flächen befinden sich in privatem Besitz. Die Entsiegelung und artgerechte Bepflanzung
von privaten Grundstücken bietet ein grosses Potenzial, naturnahe Flächen zu schaffen. Denn die Biodiversität profitiert nicht nur von grossen, sondern auch von vielen kleinen, vernetzten Flächen. Bereits ein Netz von kleinen Flächen von mindestens 4m2 alle 50 Meter haben eine grosse Wirkung auf die Artenvielfalt und die Lebensqualität im Siedlungsgebiet[4]. Versiegelte Flächen wie Parkplätze, Wege oder versiegelte Vorplätze und Gartenflächen bieten ein erhebliches Aufwertungspotenzial.
Städte wie Zürich oder Luzern unterstützen Private bereits bei der Entsiegelung und der Biodiversitätsförderung. Mit dem vorliegenden Postulat fordern wir den Gemeinderat auf, dem Beispiel dieser Städte zu folgen und zu prüfen, mit welchen Massnahmen Private in Freiburg bei der Entsiegelung und ökologischen Aufwertung ihrer Grundstücke unterstützt werden können.
Insbesondere fragen wir den Gemeinderat an, folgende Massnahmen zu prüfen:
Kostenlose Erstberatungen, um Privatpersonen vor Ort aufzuzeigen, wie Böden mit einfachen Mitteln entsiegelt und die Biodiversität gefördert werden kann.
Finanzielle Unterstützungen für Entsiegelungen sowie für ökologische und stadtklimatische Aufwertungen in der Höhe von bis zu 50% der Kosten.
Kostenlose oder günstige Abgabe von einheimischen Wildsträuchern oder anderen ökologisch wertvollen Pflanzen zur Bepflanzung der entsiegelten Flächen.
[2] Vega,KA, Schläpfer-Miller, J, Kueffer, C. Discovering the wild side of urban plants through public engagement. Plants, People, Planet. 2021; 3: 389-401. https://dol.org/10.1002/ppp3.10191.
[4] Vgl. Vega, KA, Schläpfer-Miller, J, Kueffer, C. Discovering the wild side of urban plants through public engagement. Plants, People, Planet. 2021; 3: 389-401. https://dol.org/10.1002/ppp3.10191.