Question n° 129 - Tenue de la soirée FLINTA organisée à Fri-Son

H. Bourrier (PS)

Question

Le journal La Liberté du jeudi 9 février 2023, pages 1 et 9, sous les plumes de Nicole Rüttimann et Stéphanie Schroeter, nous apprenions que Fri-Son accueillait le même jour le salon FLINTA, dans une démarche d’inclusivité envers les minorités de genre et d’orientation sexuelle, tout en excluant ceux qu’on affuble du qualificatif d’hommes cisgenres. Dans ce même article, on apprenait aussi que l’Agglomération de Fribourg, qui subventionne la salle, dit veiller à ce que ce type d’événement reste ponctuel.

Derrière l’Agglo, il y a des citoyen·ne·s contribuables sans distinction de sexe et d’orientation sexuelle qui, par leurs impôts, subventionnent Fri-Son.

Stéphanie Schroeter résume à elle seule l’état d’esprit de beaucoup d’entre nous. Je cite: "Sous couvert d’inclusion, le but affiché des organisateurs, on y pratique l’exclusion sans aucune gêne. Le tout dans une salle subventionnée en partie par les deniers publics. Et ça, ce n’est ni tolérant et encore moins tolérable".

Mais, soit dit en passant, les associations ont la possibilité d’interdire et d’expulser de leurs locaux les personnes qui ont des comportements inappropriés, et cela indépendamment de leur orientation sexuelle. Alors pourquoi tout ce déballage et ce dérapage?

Mes questions sont les suivantes:

  • A quelles règles antidiscriminatoires les associations subventionnées sont-elles soumises et comment en effectue-t-on le contrôle?
  • A quelle sanction ces associations sont-elles exposées en cas de discrimination et de ségrégation manifeste?

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